ALEXISONFIRE, le feu au cul

Crisis (2006)

http://www.theonlybandever.com/
http://www.myspace.com/alexisonfire

Clip de This Could Be Anywhere

Voir mon autre chronique sur Musik Industry

Voici le second opus de cet explosif groupe canadien un peu atypique. Car écouter Alexisonfire procure une sensation un peu spéciale : on a l'impression d'écouter 2 groupes totalement différents, appartenant à deux milieux musicaux distincts : celui du hardcore et celui de l'emo, se réunissant pour former un genre que l'on pourrait du coup difficilement classer (mais n'est-ce pas un peu réducteur de toujours classer les groupes que l'on écoute dans une catégorie musicale?). Cela provient de la cohabitation fort fructueuse de deux chanteurs au sein du groupe : celle de Dallas Green, qui possède une voix mélodique, emo, puissante et claire, se rapprochant pour le coup des groupes tels que Bayside ou encore des Get Up Kids mêlée à celle de George Pettit (impressionnante et presque impensable à reproduire techniquement) criarde, torturée, à la limite de l'agonie, le tout sur une base musicale qui n'est ni hardcore à proprement parler, ni seulement rock, ni vraiment punk-rock et encore moins métale, mais à coup sûr entraînante et entêtante. Alexisonfire préfère visiblement faire une musique plutôt libérale, imprevisible, guidée par la puissance et l'énergie et dont le maître-mot est plaisir : plaisir pour celui qui fait la musique et encore plus pour celui qui l'écoute. Irreprochable.

---

Comments

[Silver_RCK]

ouais si si, c'est le 3ème (voire même le 4ème si on compte le split CD avec Moneen?)
en tout cas c'est marrant comme le projet solo de Dallas Green n'a rien à voir avec AIOF :D

[xSEBx]

alors peut etre que je me trompe mais il me semble que "crisis" est le troisieme opus d'aof. Mais la n'est pas la question.
Cet album est une pure tuerie. Si la voix de Dallas Green vous laisse tout(e) chose, jetez une oreille attentive sur son projet solo accoustique : CITY & COLOUR.