Rock Connection

... va me permettre de pouvoir mettre à jour ce blog!
A commencer prochainement par les récits des concerts de Comeback Kid et de The Hives, et des chroniques d'albums (This is hell, Agents of man, The Donnas, Nine Black Alps...)

mais surtout, bonne année 2008.

J'ai un peu délaissé ce blog ces derniers temps, mais il faut dire que la recherche d'un nouvel appartement sur Paris n'a pas été la chose la plus facile qu'on ait fait! Donc bon maintenant que c'est réglé, j'y reviens pour parler du dernier album de Bad Religion, entre autres.

Bad Religion, New Maps Of Hell

En réalité, je suis un chouilla déçue. J'aurais préféré soit un retour 100% aux sources, soit une évolution radicale (bon, tout de même pas du folk à la Greg Graffin). Le problème, c'est que Bad Religion semble stagner entre le son de leurs débuts (en mieux produit) et des élans mélodiques aux choeurs interminables, ce qui donne un ensemble parfois un peu poussif et un air de « déjà entendu ». Ceci dit, il est à noter quelques morceaux fort sympathiques : Heroes and Martyrs, Requiem for dissent, Submission Complete... avec leur principale vertu d'avoir les refrains qui restent en tête.

Velvet Revolver, Libertad

Ensuite, parlons de ce joyau. 12 titres, et (presque) rien à jeter. Un peu moins axé sur les performances solo de Slash qui faisaient défaut sur le 1er album, Velvet Revolver trouve petit à petit sa voix. Et quelle voix (ah Scott, si tu me lis!) L'ensemble paraît plus homogène, moins lourd, tout en restant dans cette même veine rock'n'roll semi-brut, semi-sophistiquée. Car après tout, les influences restent les mêmes. Je recommande vivement! Et j'espère que cette fois, au bout de 2 annulations, la 3ème tentative de concert sera la bonne!

Nine Black Alps

S'il y a bien un album que j'attends fébrilement, c'est le 2ème album de ces Anglais. Everything Is, 2 ans plus tôt, avait fait l'effet d'une bombe sur la scène alternative. Cet album qui frise la perfection couplait à merveille un son brut de décoffrage (le leur, reconnaissable dès les 1ères notes) et une émotion patente, sans jamais se marcher dessus ou tomber dans l'excès de l'un ou de l'autre. Rarement un groupe n'avait marqué autant de points dans sa catégorie sans en faire des mille et des cents. J'avais peur qu'ils tombent dans l'oubli, mais visiblement ce n'est pas le cas. Ou qu'il fasse un second album médiocre, comme les Arctic Monkeys, après un 1er excellent. Sauf que sur ce 2ème point, je suis dans l'obligation d'attendre... le 22 octobre. Pour patienter, les 2 nouveaux single sont disponibles sur la page myspace du groupe. Miam.

... c'est peut-être celui qu'on a loupé le 3 juillet au Zénith de Paris. Ou plutôt, le concert "auquel on a oublié d'aller alors qu'on avait les places depuis 3 mois", Arctic Monkeys, alors que le dernier clip passe tous les jours et qu'on se dit "youpi on va les voir en concert!". C'est que je ne suis plus habituée à faire les choses autant en avance moi, ça me fait défaut. Si des gens bienveillants s'y sont rendus, leurs comptes rendus seraient les bienvenus...

Ce soir là, comme à son habitude, My Chemical Romance était fier de nous présenter son Black Parade, toujours avec le même enthousiasme. Habillés de leur désormais connu costume de squelette, le visage saupoudré de fard blanc, les membres du groupe nous on refait, pendant une heure top chrono, la saga entière de leur dernier album. Et même si personnellement je n'y adhère toujours pas, je me suis un peu laissée prendre au jeu, la sympathie et la tchatche du chanteur aidant. Une heure passée, changement de décor et d'habit. The Black Parade, c'est fini. On rétrograde avec leur précédent opus, Three Cheers For Sweet Revenge. Un moment, je me suis demandée s'ils n'allaient pas que jouer leurs dernier morceaux, vu l'heure et l'avancement du concert. Mais me voilà rassurée. Les tubes s'enchaînent pendant une demie-heure, I'm not OK, Give 'Em Helle Kid (...) avant de finir en apothéose par le tube Helena. Bizarrement, le public (jeune, voire très jeune, emo-fashion de 15 ans ou des gamins accompagnés d'un de leur parent) n'était pas très réactif, et le groupe moins enthousiaste. De ce que je me rappelle, pas de trace du 1er album. Mais ce fut un bon concert quand même.

Premièrement, le prochain album des Queens of the stone age, Era Vulgaris, sort le 12 juin, succédant au Lullabies for Paralyse sorti en avril 2005. Le 1er single Sick, sick, sick est en écoute sur le Myspace du groupe, et semble suivre la lignée du stoner rock chère au groupe. Ce single est moyen, c'est une caricature du groupe à lui tout seul. Mais le reste est sensiblement de meilleure qualité!

Ensuite, un nouvel album des infatiguables Bad Religion sortira dès le 10 juillet, New Maps Of Hell. Honest Goodbye et Heroes and Martyrs peuvent eux aussi être écoutés sur la page Myspace du groupe. Pas de quoi s'affoler, on reste dans la voix que le groupe avait réouverte grâce à The Empire Strikes First et The Process Of Belief.

Puis une petite découverte, un groupe qui monte, qui monte : les Ecossais Biffy Clyro, dont l'album Puzzle sera disponible dès le 4 juin. Des morceaux alternatifs, tantôt graves, tantôt enjoués, le groupe semble savoir jouer sur les deux fronts pour un résultat assez probant. Pour jeter une oreille, c'est par là.

Après les pérégrinations solos ou en parallèles à Rancid de Matt Freeman et Lars Frederiksen, Tim Armstrong a sorti son deuxième album solo le 22 mai, après Give'em the boot : A poet's life.Tous les mardi, il propose à ses fans de télécharger un nouveau morceau du groupe, tout deux sortis sur Hellcat Records, afin que celui-ci soit entièrement téléchargeable et disponible sur le net, dans son entière gratuité. L'album, assez calme, sonne plutôt reggae, roots, ska un peu à l'instar d'un Life won't wait et des Clash.  

Puis, le meilleur pour la fin : le dernier album de Tiger Army, Music From Regions Behond. Plus rapide, légèrement moins mélodique, toujours aussi rockab'même si la contrebasse est un peu moins évidente que sur l'opus précédent, moins Elvis Presleyien. Et Nick13 conserve sa voix de gentil crooner. Une pure bombe, 11 chansons de bonheur intense! Quelques titres disponibles ici.

Standing in the way of control, 2007

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The Gossip, avant d'être un groupe confirmé, est avant tout un groupe atypique. Ce trio d'origine américaine, influencé par le mouvement riot grrrl (bien que 2 de ses membres soient masculins et qu'aucun ne se revendiquent comme un groupe féministe), ne laissent pas indifférents. On a mal aux yeux ou aux oreilles, ou on adore. Mené par une chanteuse charismatique à la voix et aux formes fortes (et encore, c'est un euphémisme), qui s'emploie à merveille avec ironie et humour, à désencrer les vieux clichés de la chanteuse rock'n'roll taille 36 aux ongles lyophilisés, le groupe frappe à coup de désinvolture et de non-pudeur. Et la musique, entraînante, entre grosses lignes de basses, rythmes disco / funk et voix saoul à la Aretha Franklin, mélange savamment chansons à voix et pur rock'n'roll. Jetez-y une oreille, ça vaut le coup.

Minutes to Midnight, 2007

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C'est un fait assez rarissime pour qu'il soit signalé. J'ai failli acheter le dernier Linkin Park. Mais bon, 16 euros quand même pour ça, faut pas pousser mémé. J'explique la faille de mon geste. D'abord, je ne suis pas une pro-Linkin Park, mais je ne suis pas non plus une anti (je dis ça car j'ai remarqué que le groupe contractait les extrêmes : soit on adore trop, ce sont des génies révolutionnaires soit on déteste parce que c'est  pourri caca commercial et rébarbatif, y a pas de juste milieu.) Le 1er album a quand même fait son temps sur ma platine. Mais dès que le remix a pointé son nez, j'ai complètement lâché l'affaire, je n'ai même pas écouté Meteora, outre les singles qu'on nous martelait à la radio. Pour celui-là, j'ai été surprise par le 1er single What I've done, donc j'ai voulu écouter. Et je trouve que cet album sonne résolument rock. Je n'entends pas par là qu'il est plus énergique que les autres, au contraire. Plus rock dans le sens où il ne se réduit plus à ces 2 pôles métal / rap, refrains chantés (hurlés?) et couplets rap, cette même recette qui a explosé et qui a fini par devenir indigeste. Plus rock dans le sens du terme donc, rock étant somme toute un terme générique, qui comprend son lot de mélodies : on dit qu'une musique est rock aussi bien quand elle est pop, heavy, mélodique, acoustique, funk, folk, alternative... et c'est un peu le cas de Linkin Park qui nous offre un opus plus rock, plus basique, alternant pour la plupart du temps chansons douces, ainsi quelques sommets vaguement turbulents, mais pas clichés. Voire agréable. Mais surtout, Chester Bennington a appris a chanter (enfin sur CD en tout cas, en live c'est autre chose). J'étofferai quand je me le serai procuré, et que je pourrai l'écouter plus en profondeur.

Bayside... Ah Bayside! Voici un groupe qui me plait beaucoup. Une musique simple, fraiche, qui vous prend aux tripes. Des mélodies imparables qui vous restent dans la tête. Une voix claire et puissante, homogène. Après un presque parfait 4ème album éponyme sorti en 2005, j'attendais de pied ferme le prochain. Pourtant, The Walking Wounded ne m'a pas vraiment convaincue outre mesure. Mais attention, que les choses soient claires : ce qui était du Bayside reste du Bayside, et ce nouvel album est très loin d'être à jeter. Alors pourquoi être déçue me direz-vous? Parce que selon moi, il manque la petite étincelle qui faisait tout l'intérêt du groupe. Ce petit fil conducteur qui ne vous lâche jamais l'esprit (et les tympans). Cette petite émotion cachée et fébrile qui surgissait à chaque refrain ou à quelques parties de chansons bien spécifiques. Il y a de bonnes mélodies, mais on s'ennuie. On en zappe même quelques unes pour arriver plus vite à la fin.

... que l'on ne sait s'expliquer à soi-même. Par exemple, pourquoi on déteste la rhubarbe et pourquoi on finit par s'empiffrer de tarte à la rhubarbe, le tout savamment accompagné d'une boule de glace vanille. Ou encore pourquoi on cultive un certains mépris pour les champignons (je compte pas Toad) alors qu'au final, on finit par les manger avec toutes les sauces. Pire, on aime ça!
Mais je suis sure que ma vie culinaire ne vous intéresse guère. Et vous avez raison! En fait je voulais faire un rapprochement (maladroit) avec le dernier album de Good Charlotte, Good Morning Revival.
Cet album est arrivé sur ma platine (si si, comme ça là!) et je l'ai écouté. Je l'ai même trouvé largement audible.
En fait je n'ai jamais beaucoup aimé Good Charlotte, pour moi ce sont eux qui ont lancé cette vague puante d'emos surmaquillés. Et je trouvais leur musique aussi plate que ma table Ikea.
Mais là, je trouve qu'il y a une volonté de changement et de sortir du rythme binaire des classiques accords "punks-rock" (attention, je mets la notion entre guillemets). En bref, un peu de changement, aussi commercial et surproduit soit-il, ne fait pas de mal. Quelques sonorités électros, des claviers, de l'orgue... c'est marrant. Après, il faut passer outre les paroles, comment dire... jeunettes et simplistes. Je trouve même le single "The River" (avec le chanteur et le guitariste d'Avenged Sebenfold... Ah Mr Shadows <3) pas mal du tout.
Voilà c'est tout, je retourne manger mes pâtes. Ca, j'ai toujours aimé! Et vous n'avez jamais lu cet article, merci.

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